Léa nous a quittés fin septembre 2009, elle avait 87 ans.
Depuis plusieurs semaines, elle était très amaigrie et très affaiblie, elle avait dû être hospitalisée à Auray. Le lundi 28 septembre, après avoir passé un scanner, elle a cessé d’être consciente. Elle a alors été ramenée à Houat par bateau, sa vie s’est arrêtée lorsqu’elle a atteint la pointe du Béniguet. Elle a été enterrée le premier octobre à Houat.

Lorsque je pense à Léa, ce sont des souvenirs joyeux qui me reviennent à l’esprit, des souvenirs de la bande des "cousines", principalement Adrienne, Marcelle, Léa, Guillemette et Cécile, cousines germaines de ma mère. Que d’après midis elles ont passés ensemble à se rappeler encore et encore leurs souvenirs de jeunesse, et c’étaient de grandes parties de rigolade...
Ma mère pouvait passer à n’importe quelle heure de la journée chez Léa et Lili (décédé en 1999), puis chez Léa et son fils p’tit Guy (décédé en 2007), la maison était toujours accueillante, une "cousine" ou l’autre était de passage et un bol de café était vite prêt pour tous ; si l’heure du repas était proche, p’tit Guy ajoutait vite un couvert sur la table.

Depuis de nombreuses années, Léa souffrait beaucoup d’une polyarthrite et de nombreux autres problèmes de santé. Sa mémoire est restée intacte jusqu’à ses derniers jours. Elle avait cultivé la terre dans sa jeunesse et elle était incollable pour expliquer qui avait cultivé telle ou telle parcelle de terrain et à qui elle appartenait maintenant. Je la revois arrachant les pommes de terre près de la maison de mon grand-père, l’été, en plein soleil, la tête protégée par une "capote".
En août dernier, elle nous a encore aidés à retrouver des liens nous reliant à notre grande famille houataise.

Léa s’en est allée, et c’est un peu de la mémoire de Houat qui est partie avec elle.
Merci Léa pour ton sens de l’accueil et pour ta générosité ; tu es présente dans nos pensées.
Nous nous associons à la peine qu’éprouve ta famille depuis ta disparition.